Skip to main content
Download the PDF Version

Dans un monde où l’on parle de bombes à hydrogène et de survie nationale, il est difficile de concentrer notre attention sur l’importance de la protection individuelle au foyer, au travail et au jeu. Pourtant les pertes de vie et les incapacités de travail causées par les accidents de tous les jours sont un danger réel et immédiat, – que tout le monde peut contribuer à écarter.

La sécurité est l’affaire de chacun. Cette vérité est si simple qu’il faut souvent la répéter.

La plupart des accidents sont attribuables à l’ignorance, à la négligence, à l’égoïsme ou à l’impatience, et tous les accidents de ce genre sont évitables.

Il n’existe pas d’immunité contre le danger : il s’agit de savoir comment y faire face. Il faut plaindre les gens qui s’imaginent qu’il est possible de vivre à l’abri de tout péril. Depuis son apparition sur la terre, il y a des milliers d’années, l’homme a passé presque tout son temps à lutter pour se maintenir en vie et élever ses enfants.

La conservation est un instinct chez tous les animaux. Elle protège aussi bien l’oiseau qui se pose sur votre abreuvoir que l’antilope qui s’approche en tremblant d’une mare africaine pour se désaltérer. Il suffit d’une seconde d’inattention pour que le chat saute sur l’oiseau ou que le lion bondisse sur l’antilope. La nature tient tous les êtres responsables de leur comportement, même involontaire, et l’homme ne fait pas exception à la règle.

S’il fait des merveilles, l’instinct à lui seul ne peut nous sauver. En cas de nécessité, il a l’immense avantage de ne pas s’arrêter pour réfléchir : il agit. Mais l’instinct doit être notre dernière ressource. Il faut prévoir d’avance tout ce que nous pouvons faire en présence du danger. C’est là un devoir auquel personne ne peut se soustraire.

Il n’est pas suffisant de surveiller les choses dangereuses. Il importe aussi de surveiller nos sentiments. Songez par exemple à nos émotions. Même si ces dernières sont causées par la conduite des autres, c’est nous en réalité qui créons, par notre façon de réagir, le danger qui en résulte. Lorsque nous voyons une voiture zigzaguer d’une manière inquiétante sur la route, nous ne nous disons pas « cette voiture roule d’une façon dangereuse », mais « voilà un chauffeur dangereux ». Notre meilleure sauvegarde est en nous.

Mais notre vigilance ne doit jamais se relâcher. La sécurité n’est pas un art qui s’apprend en quelques leçons et dont on n’a plus à se soucier par la suite. Il y a bien des mesures de sécurité qui deviennent une habitude et que l’on observe sans y penser, mais nous devons toujours veiller aux petits écarts qui entraînent de nouveaux dangers.

Sécurité et bravade

Celui qui cherche à accroître son courage en acceptant inconsidérément tous les risques est un insensé. Pourtant, c’est là une tentation assez courante. On dirait parfois que des forces intérieures nous poussent à jouer avec le danger. Ainsi, un sentiment d’infériorité peut expliquer notre détermination à ne pas nous laisser dépasser par une autre voiture. Si nous nous savons timides, nous ferons des imprudences pour prouver le contraire à nos amis. Enfin, la toute-puissante crainte de l’humiliation peut nous faire commettre les pires folies.

D’autre part, il existe un conflit perpétuel entre notre instinct de conservation et la réalisation de nos ambitions. Le soldat tient à sa vie, mais il se montre audacieux parce qu’il veut que ses camarades le respectent. Une femme qui a tendance à prendre de l’embonpoint suivra un régime dangereux pour sa santé physique et mentale afin de rester svelte.

Que devons-nous faire devant les impulsions émotives qui nous incitent à nous exposer ? Être sur nos gardes ; mesurer les risques ; prendre les dispositions nécessaires pour écarter le danger ou du moins l’atténuer. Comme dit Shakespeare, dans Le Soir des Rois, il y a des gens assez sages pour pouvoir faire les sots : ils savent où s’arrêter dans les situations dangereuses.

C’est avant les accidents qu’il faut avoir peur. L’effet salutaire de la crainte nous fera penser aux mesures de sécurité et, après avoir pris les précautions qui s’imposent, nous aurons la lucidité d’esprit nécessaire pour affronter le danger.

Gardons-nous cependant de nous laisser paralyser par la prudence. Si nous attendons toujours d’être certains du résultat de nos actes, nous n’agirons jamais. Il faut savoir s’aventurer d’une façon intelligente. Il y a des moments pour courir des risques ; il y a même des fois où il faut en courir ; mais notre raison doit nous dire si le jeu en vaut la chandelle.

Certes la crainte est-elle un excellent moyen de protection contre l’imprudence lorsqu’elle est raisonnable, mais elle peut devenir une menace à notre propre conservation si on ne sait pas la maîtriser.

Comment être prudent

On pourrait éviter ou prévenir bien des accidents en se servant du simple bon sens.

Il y a des gens qui méprisent systématiquement les mesures de sécurité. Certains chauffeurs ne font aucun cas des signaux placés aux passages à niveau. Certains bricoleurs se contentent de savoir comment mettre en marche et arrêter un outil mécanique. Certains employés de bureau n’hésitent pas à introduire un coupe-papier en métal dans leur machine à écrire électrique pour la dépanner.

En matière de sécurité, l’éducation commence par l’étude de la responsabilité, du devoir de protéger sa vie et la vie des autres. Elle ne se borne pas à prendre l’habitude d’observer les règles de sécurité, mais elle suppose aussi la réflexion. Ceux qui refusent de réfléchir à la sécurité se ménagent de graves désagréments.

Le malheur est que les ignorants et les imprudents ne sont pas les seuls à souffrir de leurs actes. Il n’existe pas d’être humain complètement isolé de ses semblables. Nos routes et nos cours d’eau sont jonchés de cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants qui ont été les victimes des casse-cou.

Les lois ne suffisent pas pour protéger la société. C’est le désir de la sécurité qui a inspiré à nos législateurs la plupart des articles de notre code criminel. « La sécurité du peuple, dit le droit romain, est la loi suprême. » Mais que peut faire la loi si nous ne voulons pas pratiquer la prudence ?

Ceux qui ont le souci d’apprendre ou d’enseigner aux autres à vivre selon les principes de la sécurité ne manquent certes pas de sources d’information et d’inspiration. Tout le monde peut se procurer gratuitement une multitude de publications sur la prévention des accidents en s’adressant aux ministères provinciaux de la santé ou au ministère de la Santé nationale et du Bien-être social, à Ottawa. S’il y a dans une localité un groupe suffisant de citoyens qui s’intéressent à la chose, ils peuvent se faire donner un cours de premiers soins par l’Association ambulancière St-Jean. Ils peuvent également former un comité local de sécurité, excellente initiative qui mérite de recevoir l’appui du conseil municipal, des clubs de bienfaisance sociale, etc.

Il y a aussi l’oeuvre d’éducation des scouts canadiens en matière de sécurité, dont le but est d’enseigner la sécurité par l’adresse. Les scouts qui cherchent à obtenir des insignes de compétence apprennent les règles de la sécurité propres à certains domaines : sécurité sur l’eau, expéditions d’hiver, natation, excursions, exploration, pilotage, orientation, alpinisme, tir, connaissance de la forêt. Avant d’obtenir sa première étoile, le louveteau doit prouver qu’il comprend les règlements provinciaux de la sécurité de la route établis pour la protection des piétons. Si seulement il pouvait communiquer sa science à ses parents, qui eux ont un permis de conduire !

La sécurité au foyer

Un trop grand nombre des accidents mortels que nous déplorons se produisent à la maison ; c’est pourquoi le présent Bulletin mensuel portera surtout sur le grave problème d’assurer la sécurité des parents et celle des enfants là même où il devrait y avoir le moins de danger.

On s’accorde à dire qu’au moins les trois quarts des accidents qui arrivent à la maison pourraient être évités. Il incombe donc aux plus âgés, non seulement d’écarter toutes les causes possibles d’accident, mais aussi de faire concourir la famille entière à ce travail de prévention.

Ordre et propreté : voilà les deux facteurs qui constituent la meilleure protection contre les accidents à la maison, au bureau, à l’usine et à la ferme, car ils tendent à supprimer les causes mêmes qui les déterminent.

Il s’agit donc de ne rien laisser traîner dans les escaliers ni sur les planchers, d’assurer la stabilité ou l’équilibre des objets qui peuvent vous tomber sur la tête, de se méfier surtout des parquets humides ou graisseux, des objets protubérants dans les passages ou les couloirs, des clous à découvert et des instruments tranchants oubliés ici et là.

On a constaté qu’à peu près 80 p. 100 des accidents mortels qui arrivent au foyer ont lieu à l’intérieur de la maison, et que plus de la moitié de ceux-ci se produisent dans la chambre à coucher. Les escaliers font plus de victimes chez les hommes, mais les chambres à coucher sont le théâtre de plus d’accidents chez les femmes. À quoi attribuer tant d’accidents dans les chambres à coucher ? Aux tapis non retenus au plancher, aux cigarettes fumées au lit, aux vêtements, tabourets, chaises et autres objets qui ne sont pas à leur place, aux prises de courant utilisées sans précaution, aux portes entrebâillées, etc.

Tout escalier devrait être muni d’une rampe : c’est une nécessité. Si quelqu’un a oublié un objet dans l’escalier, qu’une des marches soit brisée ou plus haute que les autres, que le tapis soit troué ou que le pied glisse pour une raison ou pour une autre, bien des accidents seraient évités s’il y avait quelque chose à la portée de la main qu’on pût saisir sur-le-champ. Les escaliers doivent être bien éclairés et les tapis bien fixés.

L’électricité, voilà une autre source de danger. Si vous voulez percer un mur, commencez par couper le courant au compteur, autrement votre scie ou votre marteau pourrait fort bien toucher un fil sous tension, avec les effets funestes que l’on sait. Veillez à ce que votre ventilateur, votre radiorécepteur ou votre radiateur électrique ne tombe pas dans la baignoire pendant que vous y êtes. Surtout n’allez pas oublier que, même s’il est débranché, votre téléviseur est encore dangereux parce que le tube redresseur emmagasine une forte quantité d’énergie. Attention aux fils découverts, aux douilles sans ampoules et, en général, à tous les appareils électriques défectueux.

La cuisine a aussi ses périls : le poêle, les couteaux, les appareils électriques, la lessive de soude ou de potasse, l’ammoniaque, les produits de nettoyage, les portes d’armoire ouvertes, les parquets cirés, les casseroles à long manche, etc.

Un bon conseil : ne laissez jamais traîner de lames de rasoir ni d’épingles de sûreté dans la salle de bain. Pour ce qui est des remèdes, il faut les placer dans une armoire élevée et bien fermée. Aux États-Unis, on déplore chaque année la mort accidentelle de plus de 600 enfants, victimes d’empoisonnement. Depuis dix ans, au moins 3,000 personnes sont mortes de la même façon au Canada.

Mesures à prendre

Nous vous proposons, dans les lignes qui suivent, un plan d’action. Partout où on le suivra fidèlement, on peut être assuré que les accidents seront beaucoup moins nombreux qu’ailleurs.

Tout ce qu’il faut, en somme, c’est un peu de temps et d’effort. Tout le monde peut prendre part à ce programme, comme à un jeu. Il n’y a pas d’argent à débourser, mais il faut faire preuve d’initiative et secouer sa torpeur.

Commençons par examiner la situation au foyer. Le milieu offre-t-il certains dangers particuliers ? Les outils sont-ils bien aiguisés, bien à leur place et hors de la portée des enfants ? Ceux qui s’en servent, connaissent-ils toutes les règles de la sécurité, ainsi que les risques que peut comporter l’emploi de ces outils ?

Dans certaines usines on établit des comités de sécurité ; pourquoi ne pas en avoir un à la maison ?

Mais ce qui est nécessaire, à l’usine comme à la maison, c’est la coopération. En effet, la seule façon efficace d’éviter les accidents sérieux est de faire participer tout le monde à un effort commun en vue de faire servir la réflexion, l’expérience et les talents de chacun à résoudre le problème.

Un comité de ce genre à la maison ne pourrait qu’intéresser chaque membre de la famille. Rassemblez d’abord tout votre monde, puis posez le problème carrément : comment éviter les accidents ?

Si, par bonheur, l’une de vos filles connaît la sténographie, demandez-lui de noter tous les dangers qui seront mentionnés par les membres de votre famille, sans oublier d’y ajouter ceux qui pourraient lui venir à l’esprit. Sinon, écrivez-les vous-même sur une feuille de papier. N’omettez rien, même si vous pensez qu’un des dangers signalés par un autre est négligeable : c’est peut-être lui qui a raison.

Puis, une fois que tous les dangers possibles ont été énumérés – depuis la branche pourrie du peuplier près de la maison, le balai à franges qu’on range habituellement au haut de l’escalier de la cave, les parquets trop cirés, jusqu’à l’échelle de fortune utilisée pour poser et enlever les contre-fenêtres – demandez à vos auditeurs de vous trouver des solutions efficaces pour faire disparaître tous ces dangers. Mais veillez à ce que chacun ait le sentiment de faire quelque chose de vraiment utile et dont les autres pourront bénéficier.

Vous pouvez, par exemple, dessiner un plan de votre maison, en y indiquant les points dangereux, Marquez en rouge les endroits où des accidents sont déjà arrivés. Dressez la liste des mesures de sécurité déjà en vigueur chez vous. Demandez-vous ensuite ce qui reste à faire. Avez-vous installé des petites barrières mobiles pour protéger vos enfants ? Avez-vous réparé votre escabeau et acheté un tapis de caoutchouc pour vous mettre sous les pieds quand vous vous servez de votre scie électrique ? Et vos fils prolongateurs sont-ils tous en bon état et bien en place ?

Le comité familial devra, bien entendu, être un « comité permanent et plénier ». Convoquez-le donc régulièrement et à chaque réunion ne manquez pas de signaler les accidents qui ont failli arriver et ceux que pourraient occasionner les nouveaux outils ou appareils achetés pour la maison. C’est à ce prix, mais à ce prix seulement, que votre programme aura du succès et que votre famille connaîtra vraiment la sécurité.

De temps à autre faites le tour de votre domaine. Les membres de votre comité devront également inspecter la maison et le jardin, afin de repérer tout ce qui pourrait constituer un nouveau danger : le bidon de naphte pour la lampe à souder de papa devrait-il être entreposé dans le garage ? Devrait-on tourner le tapis d’escalier de façon à empêcher ces dames d’accrocher leurs talons-aiguilles dans la partie qui commence à être passablement usée ? A-t-on fait l’essai de la balançoire ? Etes-vous certain que les cordes en sont encore solides et que les boulons ne sont pas rouillés ? À ce sujet, le ministère provincial de la Santé ou le Service sanitaire de votre municipalité peut vous fournir une liste de points à vérifier qui vous serait d’un grand secours.

Chaque fois qu’il arrive un accident, faites une petite enquête, vu que la négligence en est souvent la cause. Cette cause, il est très important de la déterminer, afin de la supprimer : un couteau tranchant déposé par inadvertance dans le plat à vaisselle, un carton oublié sur une marche d’escalier, des taches de graisse laissées sur le linoléum, et que sais-je encore ?

N’oubliez pas la trousse de pansement, qui devrait avoir sa place bien à elle dans un tiroir de la cuisine. Gardez-y tout ce qu’il faut pour donner les premiers soins en cas de brûlures, de blessures ou même d’empoisonnements. Tous les membres de la famille, compte tenu de leur âge, devraient savoir quoi faire en cas d’accident. Le numéro de téléphone du médecin doit se trouver, bien en vue, près de l’appareil.

Faites de la propagande en faveur de la sécurité. Les associations provinciales pour la prévention des accidents et autres organismes du même genre distribuent à cette fin des affiches fort instructives. La plupart sont à l’intention des usines et des ateliers, mais un grand nombre conviennent aussi pour le foyer. Apposez-les, de même que celles que vous aurez fabriquées vous-même, dans le voisinage immédiat des objets qui peuvent être dangereux : la planche à repasser, l’autocuiseur, la scie mécanique, la tondeuse à moteur, etc.

Enfin, une fois par année, procédez à un examen vraiment minutieux de toutes les pièces de la maison, de la cave au grenier, afin de découvrir les moindres causes d’accident avant qu’il ne soit trop tard.

La sécurité des enfants

Selon notre mode de vie, l’enfant devrait trouver au foyer confort, affection, bonheur et sécurité.

En réalité cependant, les statistiques démontrent que si nous savons protéger nos enfants contre la petite vérole, la pneumonie, la fièvre scarlatine et toutes les maladies qui les menaçaient autrefois, les accidents nous en ravissent encore un trop grand nombre.

Ironie des choses, les accidents, que nous pourrions si souvent prévenir, font plus de victimes chez les jeunes enfants que toute autre cause de décès.

M. Christian Smith, directeur de l’enseignement de l’hygiène en Saskatchewan, affirme qu’en l’espace de dix ans, soit de 1947 à 1956, près de 20,000 petits Canadiens ont trouvé la mort dans des accidents. Il ajoute : « Au moins un million et demi d’enfants ont été blessés dans des accidents non mortels durant cette période, et le chiffre annuel des pertes de vie chez les enfants atteint presque 2,000. »

En plus d’apporter chagrin et désolation aux parents, ces morts prématurées constituent une véritable calamité nationale.

À la ville comme à la campagne, les enfants d’aujourd’hui sont exposés à une foule de dangers meurtriers, et nous ne pouvons pas nier que les quatre cinquièmes des accidents chez les moins de cinq ans ne soient attribuables à la négligence ou à la maladresse des adultes.

Avant l’âge d’un an, il est évident que l’enfant ne peut rien faire pour se protéger, mais on ne commencera jamais trop tôt à lui enseigner comment éviter les accidents. Parvenu à l’âge scolaire, il lui faut connaître le danger suffisamment pour pouvoir prendre soin de lui-même dans un monde rempli de périls. C’est dès cette époque qu’il est indispensable de lui inculquer la notion du danger, sans attendre qu’il soit trop tard.

Mieux vaut prévenir

Quand on sort indemne d’un accident, on devrait prendre le temps d’analyser les faits afin d’éviter le même danger à l’avenir, et surtout se demander dans quelle mesure on est soi-même responsable de ce qui est arrivé.

La première question à se poser est la suivante : « Comment cet accident s’est-il produit ? » Qu’il s’agisse d’un simple incident ou d’un accident grave, il importe de trouver la réponse si l’on veut que la chose ne se répète pas.

Gessons de prêcher la sécurité en termes vagues et solennels ; considérons-la plutôt comme un devoir personnel.

Parmi nos machines, nos appareils ménagers, nos poisons, nos feux et toutes les forces naturelles que nous avons réussi en partie à maîtriser, nous risquons notre vie à chaque heure du jour. Il n’est que sage, au milieu de tout cela, d’acquérir non pas la crainte des accidents, mais le sens de la sécurité, et de ne jamais oublier que la sécurité est notre affaire à chacun de nous.