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Pour réussir dans sa profession ou ses affaires, il est indispensable de savoir s’exprimer clairement et de pouvoir écrire convenablement.

Quels que soient les talents de l’ingénieur, de l’administrateur ou de l’homme de science, s’il ne parvient pas à communiquer ses idées à ses semblables d’une façon intelligente, il ne leur sera d’aucune utilité.

Le langage est le produit le plus important de l’esprit humain. Entre le cri le plus expressif de l’animal et le mot le plus banal prononcé par l’homme, il y a un abîme : celui qui sépare deux mondes complètement différents.

On n’exige pas de l’homme d’affaires qu’il ait le style d’un romancier ou d’un poète. Mais, tout de même, il doit pouvoir s’exprimer avec clarté et précision, et il ne lui est pas interdit de soigner la forme de son langage.

Le but de l’écrivain est de communiquer ses sentiments de façon à être compris. Il doit donc développer ses idées à l’aide des mots les plus appropriés au but qu’il se propose, et ne pas se contenter d’énumérations sèches et fastidieuses, sauf s’il s’agit de documents juridiques ou de devis descriptifs.

C’est ici que l’imagination entre en scène. Voilà l’attribut spécial du génie, qui ne peut créer sans une puissante imagination. John Masefield a pu écrire : « Le corps de l’homme peut être rempli de défauts, son esprit indigne de confiance, mais son imagination est vraiment remarquable ».

L’imagination ainsi que la sensibilité ne peuvent s’acquérir ; ce sont des dons de l’âme qu’il faut développer et cultiver. Mais on peut étudier les ouvrages des grands modèles, comme La Fontaine, Jules Verne, Shakespeare, Defoe, qui nous montrent ce qu’on peut faire, sans toutefois nous enseigner comment y parvenir. On peut dire la même chose de l’artiste qui peint un tableau et de l’artisan qui exerce son métier : tous deux ont leurs petits secrets qui leur permettent, après avoir appris les rudiments de leur art ou de leur spécialité, de développer leurs dispositions naturelles et d’exceller dans leur domaine propre.

De simples petits incidents peuvent devenir palpitants d’intérêt si l’écrivain sait employer les mots qu’il faut et faire montre d’imagination. À preuve les oeuvres célèbres d’Homère, de Dickens, d’Alphonse Daudet, de Fenimore Cooper et de tant d’autres. Dans la plupart des cas, les sujets qu’ils ont traités n’avaient rien d’épique, mais leur imagination féconde leur a permis de décrire des scènes inoubliables. C’est qu’en effet, comme le fait remarquer Voltaire, les choses qu’on dit frappent presque toujours moins que la manière dont on les dit.

Voici quels sont les trois buts qu’on devrait se proposer d’atteindre quand on écrit un roman ou une lettre : communiquer une pensée, transmettre un sentiment et rendre service au lecteur.

Les outils de l’écrivain

Qu’est-ce que l’écrivain doit employer ? Un riche vocabulaire, des termes descriptifs, des mots imagés, des figures de mots ou de pensée, enfin du rythme.

Mais ces outils ne seraient pas d’une grande utilité sans le secours de l’imagination. Il faut, toutefois, que cette dernière se laisse guider par la raison, car de toutes nos facultés l’imagination est la plus sujette à l’erreur.

Il est beaucoup plus difficile de bien écrire que de haranguer les foules à la foire ; d’autre part, le professeur peut enseigner la grammaire, mais non le style, qui est une manière propre de concevoir et d’exprimer ses pensées.

Un écrit dans lequel la chaleur du coeur s’unit à la lumière de l’esprit peut accomplir des merveilles. Citons l’exemple de Cyrano de Bergerac. Notre héros était brave et amoureux, mais il était affligé d’un nez énorme. C’est ce qui l’empêchait de faire la cour à la belle Roxane ; tout de même, il lui écrivait des lettres enflammées pour le compte d’un de ses amis, bien tourné de sa personne mais plutôt borné. Or ce sont précisément ces lettres qui ont permis à son ami de conquérir le coeur de Roxane.

Pour bien écrire, il faut tenir compte des circonstances, du but qu’on se propose et de la classe de lecteurs auxquels on s’adresse. Buffon, dans son Discours sur le style, nous donne l’avis suivant : « Rien n’est plus opposé au beau naturel que la peine qu’on se donne pour exprimer des choses ordinaires ou communes d’une manière singulière ou pompeuse, rien ne dégrade plus l’écrivain ».

Tout écrit doit avoir un but, autrement il devient inutile. On admire une belle robe à un défile de mode, mais une fois que le mannequin l’a enlevée pour la jeter sur la table avec les autres, ce n’est plus qu’un amas de tissu informe. Ce qui en faisait la beauté quelques instants auparavant, c’était le fait qu’elle remplissait parfaitement le but pour lequel elle avait été confectionnée.

En ce qui concerne le travail quotidien du bureau ou de l’usine, on obtient toujours les résultats désirés quand on se sert de son imagination pour écrire. C’est la façon, d’ailleurs, dont nos écrits peuvent passer à la postérité, parce que l’imagination est le seul lien qui relie l’esprit des hommes qui ont vécu à différentes époques.

L’imagination nous permet de représenter les objets sous les couleurs les plus vives. C’est elle, en quelque sorte, qui anime tout et qui met en relief les choses les plus ordinaires, répandant partout l’ornement et la vie. Retranchez-la, le style est sans couleur, raide et monotone.

Le style

Le style est une manière propre de concevoir et d’exprimer ses pensées. Comme l’affirme Buffon, le style est l’homme même.

Tous les hommes écrivent généralement comme ils pensent ; le style portera donc d’ordinaire la marque plus ou moins accusée du caractère ou du génie propre de l’écrivain.

Mais il faut avant tout consulter la nature du sujet traité. Tous les sujets ne demandent pas au même degré l’emploi des figures ; telle composition, destinée surtout à plaire, demandera que ces ornements y abondent, telle autre, destinée avant tout à instruire, voudra qu’ils y soient semés d’une main plus sobre. Les figures, selon l’expression de Quintilien, sont les lumières ou les yeux du discours, lumina orationis ; mais il ne faut pas que les yeux soient répandus dans tout le corps, et une trop grande lumière éblouit et fatigue.

La nécessité des règles en littérature, comme dans les autres arts, est un fait d’expérience. Cependant les règles toutes seules ne sauraient faire l’écrivain, ni remplacer le talent que la nature a refusé. L’art, pour atteindre sa fin, demande le concours de l’un et de l’autre. C’est précisément ce que Rembrandt faisait remarquer, non sans malice, à un quidam qui cherchait à découvrir le secret de sa technique en examinant de très près un de ses tableaux : « Mon cher ami, disait-il, la peinture s’adresse à la vue, non à l’odorat ! »

Un mot maintenant du naturel, cette qualité qui consiste à rendre nos pensées sans effort, comme si elles s’étaient présentées d’elles-mêmes à l’esprit, et qui est la marque des grands écrivains, tout aussi bien que des grands orateurs. Pour être naturel, il faut donc qu’il n’y ait point de recherche, ni dans la pensée, ni dans l’expression, et que tout semble couler de source. À cet égard, il est intéressant de comparer l’allocution prononcée par Lincoln à Gettysburg ou encore le message radiodiffusé de Churchill lors de la chute de la France à tous ces discours creux et vides de sens que débitent un trop grand nombre de nos candidats aux élections.

Il y en a d’autres dont le style est d’une lourdeur désespérante. Incapables de rester naturels, ils semblent se complaire dans les expressions empesées, dépourvues de vie et de couleur. Leurs écrits et leurs discours font penser à des corps sans âme.

La première condition pour bien écrire une lettre, c’est d’être naturel, c’est-à-dire de rendre sans effort, sans apprêt, les pensées et les sentiments qui se présentent d’eux-mêmes à l’esprit.

La lettre doit donc, autant que possible, se rapprocher du ton de la conversation, et c’est là que l’imagination entre en scène pour établir un véritable lien entre deux personnes.

Les lettres d’affaires se prêtent sans doute moins bien à cette communion d’idées et de sentiments, mais même le commerçant, le notaire et le banquier se doivent d’éviter les roideurs inutiles ; il leur est même permis d’agrémenter leur style d’anecdotes, d’allusions piquantes et autres ornements propres au style épistolaire.

L’intérêt du lecteur

Quel que soit le sujet traité dans une lettre, le lecteur tient toujours à savoir jusqu’à quel point il est en cause.

On aurait donc tort de ne pas chercher à l’intéresser. Les termes employés peuvent être très bien choisis, mais il s’agit avant tout de capter l’attention du lecteur.

L’auteur de la lettre peut prétendre que c’est la faute du destinataire si une partie de son message n’a pas été comprise ; mais c’est qu’il incombe précisément à l’expéditeur de déterminer d’avance, au mieux de sa connaissance, toutes les causes possibles d’échec et de prendre, cela va de soi, les mesures qui s’imposent.

Il est évident, toutefois, que le lecteur doit faire aussi sa part. Tout écrivain est en droit d’exiger un minimum de connaissances chez ses lecteurs.

Néanmoins l’écrivain doit s’efforcer d’éliminer tous les obstacles possibles. Il ne doit pas chercher à vivre dans un monde à part, mais au contraire se tenir prêt à répondre à n’importe quelle sorte de questions, tout comme le commis vendeur qui doit répondre à toutes les questions plus ou moins saugrenues des clients. Mais le public exige davantage. Il veut des marques d’amitié et de compréhension de la part de ceux qui font affaire avec lui. Un homme peut être fier de sa compétence, de la suite qu’il a dans ses idées et de son sens strict des affaires, mais dans chacune de ses transactions il arrive un moment où les sentiments entrent enjeu.

Il est donc nécessaire d’étudier d’abord son auditoire, puis d’écrire ce qu’on veut lui faire comprendre, mais dans la forme la plus susceptible de lui plaire. Autrement on agit un peu comme les enfants qui écrivent une lettre au Père Noël, pour la briller ensuite dans la cheminée.

Les ailes de l’imagination

Si on ne veut pas que les gens s’endorment en lisant nos lettres, il vaut mieux se tenir bien éveillé quand on les écrit.

Survient-il une idée lumineuse, il faut lui donner suite immédiatement, sans attendre d’en trouver une meilleure : il est toujours facile d’apporter des corrections après coup.

Il ne faut pas se laisser attarder par la recherche du mot juste : l’inspiration pourrait en profiter pour prendre la fuite. Au contraire, il faut battre le fer pendant qu’il est chaud, c’est-à-dire préparer une première rédaction d’un seul trait, quitte à polir son travail un peu plus tard.

D’autre part, il est indispensable de chercher à innover de quelque façon.

Cela ne veut pas dire que la lettre doit être artificielle. L’art épistolaire consiste à écrire d’une façon directe et intéressante.

Un bon écrivain n’est pas toujours original. Il est assez difficile de ressentir exactement les mêmes sentiments que les poètes ; il est certainement préférable de se contenter de copier leurs ouvrages. C’est ainsi que certains pourraient prétendre que Churchill cherchait à imiter Garibaldi quand il a promis « du sang, du labeur, des larmes et des sueurs », ou encore Clemenceau quand il a déclaré qu’il « faisait la guerre ». Corneille, Racine, Molière, Shakespeare et combien d’autres se sont inspirés d’ouvrages de l’antiquité grecque et romaine, ou encore d’auteurs italiens et espagnols. Leur originalité a consisté à faire revivre des sujets déjà traités et à leur conférer un cachet vraiment personnel.

La variété dans les expressions est aussi nécessaire à une lettre ou un écrit qu’à un bouquet pour le rendre attrayant. Elle consiste à fondre ensemble les différentes espèces de style et à les tempérer l’une par l’autre pour éviter la monotonie.

Les Grecs le savaient bien ; c’est pourquoi ils avaient l’habitude de planter des poireaux et des oignons à côté des roses et des violettes. Rien de plus ennuyeux qu’un style toujours uniforme, serait-il chargé de tous les ornements imaginables. Ecoutons ce que dit Boileau dans son Art poétique :

Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu’il nous endorme.

La propriété des termes

Nos écrits doivent donc être pleins de vie, mais il faut tout de même respecter les règles de la modération. On peut être dynamique et énergique sans crier continuellement à tue-tête. Les expressions fortes perdent de leur énergie si on les emploie trop souvent. Ainsi, il ne faut pas dire que « le toit s’écroule », s’il n’y a qu’une petite fissure au plafond, ou que la soirée a été un désastre, quand elle n’a été qu’un peu plus calme que d’habitude.

Dès qu’un écrivain se met à abuser des mots, il tombe dans une catégorie inférieure. Même les grands auteurs admettent qu’il leur arrive fréquemment de chercher l’expression juste. Il convient donc d’éviter l’affectation ou la recherche exagérée, car c’est le cas de dire avec Gresset : « L’esprit qu’on veut avoir gâte celui qu’on a ».

Le style doit s’adapter à la situation qu’on cherche à décrire. C’est ici que l’harmonie du style entre en jeu. Elle consiste dans une heureuse combinaison des mots et des tours de phrase, de manière à flatter l’oreille ou à peindre les objets par les sons. Par conséquent, éviter la répétition des mêmes consonances, les monosyllabes trop nombreux ou une suite de plusieurs mots de dimension égale, ou encore la rencontre des mots dont les consonnes fortes s’entrechoquent désagréablement.

La meilleure façon d’apprendre le sens exact des mots, c’est de lire de la poésie. En effet, l’emploi des synonymes, si nécessaire en poésie, nous permet de mieux comprendre la véritable signification des mots et de nous apprendre à nous en servir. Rien n’est plus utile que de feuilleter un dictionnaire de synonymes, pour se rendre compte de la richesse des nuances. Entre autres ouvrages, on peut consulter avec profit, pour le français, le Dictionnaire des idées suggérées par les mots de P. Rouaix (Librairie Armand Colin, Paris) et, pour l’anglais, A Dictionary of English Synonyms de Richard Soule (Little, Brown and Company, Boston).

Il faut être sobre dans l’emploi des épithètes, car leur trop grande abondance ferait perdre au texte une partie de sa vigueur. De fait, toute épithète qui ne contribue pas à donner à la pensée ni plus de beauté, ni plus de force, est un mot parasite qu’il faut retrancher : le trop grand luxe des épithètes est un vêtement qui cache l’indigence.

Pour bien comprendre un texte, il est nécessaire de savoir quels seraient les changements qu’on pourrait lui apporter pour le modifier sans en altérer le sens ; mais il ne faut pas oublier que chaque changement peut mettre le lecteur sur une nouvelle voie.

Ainsi, si on prend une revue qui se fait une spécialité de commenter les événements à l’intention du grand public et qu’on enlève partout les adjectifs et les adverbes qui ne semblent pas indispensables, on constatera que les articles de cette revue font beaucoup plus autorité et sont moins enclins à refléter des opinions purement personnelles.

Les lettres d’affaires et les comptes rendus seront soumis au même examen ; on n’a qu’à se demander : « Quelle lacune, quelle négligence ou quel préjugé tel ou tel adjectif cherche-t-il à dissimuler ? »

Les mots-images

Les mots que nous employons font surgir des images dans l’esprit du lecteur. Nous avons recours à la métaphore, aux allégories et autres figures de style pour rendre nos comparaisons plus vivantes. Cependant il est important de se rappeler que toutes ces figures doivent être justes, claires, naturelles, et bien amenées.

C’est par une belle allégorie que La Fontaine, dans son élégie sur la disgrâce de Fouquet, nous peint les dangers de la prospérité :

Lorsque sur cette mer on vole à pleines voiles, Qu’on croit avoir pour soi les vents et les étoiles,
Il est bien malaisé de régler ses désirs ; Le plus sage s’endort sur la foi des zéphyrs.

Les métaphores ne se rencontrent pas exclusivement en poésie, car la langue des affaires et des sciences en fait un usage fréquent : aller au coeur du problème, tomber dans l’erreur, se livrer à une gymnastique mentale, etc.

Pour bien écrire, a dit Buffon, il faut que la chaleur du coeur se réunisse à la lumière de l’esprit. Il n’est donc pas nécessaire d’imiter servilement les grands classiques. Ce qui compte avant tout, c’est l’inspiration. Quel que soit le sujet traité, si l’écrivain a le feu sacré, il saura bien trouver des choses intéressantes à dire. À cet égard, l’expérience personnelle vaut beaucoup mieux que les comptes rendus de n’importe qui.

Préparation

Mais pour que les produits qu’elle apporte à l’écrivain soient vraiment utiles, l’imagination doit puiser son inspiration dans le monde qui l’entoure, parce que les images ne jaillissent pas d’un désert.

L’écrivain doit donc s’habituer à observer, à analyser et à tirer des conclusions. Pour lui la lecture est évidemment une nécessité : elle lui permet de remarquer les différents emplois des mots dans une multitude de combinaisons.

Toute bibliothèque possède une certaine puissance évocatrice. Elle exerce un certain attrait, elle nous invite en quelque sorte à imiter ceux dont nous nous plaisons à lire les oeuvres.

Le bureau d’un homme d’affaires ou d’un haut fonctionnaire ne devrait pas restreindre le droit de cité aux seuls annuaires, comptes rendus officiels et autres ouvrages aussi arides. C’est que les ouvrages littéraires proprement dits traitent tous les sujets imaginables et que, partant, ils peuvent rendre de grands services à tous ceux qui sont dans l’obligation d’écrire. On dit que, même en campagne, Napoléon avait l’habitude d’emporter dans ses bagages plus de trois cents volumes de toutes catégories.

Trois grands moyens sont nécessaires pour se former au grand art de bien écrire : l’étude des préceptes, l’étude des modèles par la lecture, l’analyse, la traduction et l’imitation, enfin la composition, qui est sans contredit le plus efficace de ces trois moyens.

N’imitons pas le commerçant qui n’hésite pas à perdre une demi-journée pour décider quel prix demander à son client pour une certaine marchandise, alors qu’il ne prendrait même pas deux minutes pour recommencer une phrase à peu près inintelligible dans sa lettre.

Il importe aussi de ne pas attendre indéfiniment avant de se décider à écrire. Qui dira le nombre de ceux qui passent leur temps à parler de leur envie d’écrire, mais qui n’arrivent jamais à mettre la main à la plume.

Il faut vraiment plaindre celui qui se contente d’écrire des lettres médiocres, alors qu’avec un peu d’effort il parviendrait assez facilement à des résultats beaucoup plus intéressants. Le secret de l’art épistolaire consiste dans l’effort personnel, d’où la nécessité d’user de son imagination. On a tort de copier des formules de lettres dans un livre. Il s’agit d’apprendre les principes de la clarté et de naviguer ensuite par ses propres moyens. Un cheval ne gagne pas une course en suivant un autre cheval.

Mais, de toute façon, quel que soit le genre de texte à rédiger, il faut y mettre tout son coeur. Comme le dit Cyrano, celui qui écrit une lettre en mettant son âme à côté du papier n’a tout simplement qu’à la recopier.