Skip to main content
Download the PDF Version

La plupart des lecteurs du présent Bulletin ne sont plus soumis à la discipline scolaire. Ils désirent continuer à apprendre, mais la soif du savoir a fait place chez eux à la contrainte de l’étude. Nourrissant continuellement leur esprit de faits, d’idées et d’expériences, ils sont en mesure d’apprécier les situations, d’élaborer des plans d’action et d’affronter les difficultés.

D’autres, insensibles à la soif de connaître, restent confondus devant les opinions contradictoires et cherchent la tranquillité dans la propagande. Ils mésinterprètent les causes et les effets des événements actuels faute d’un bagage suffisant de connaissances pour pouvoir en juger.

Le passage de la confusion à la clarté s’opère en posant des questions et en trouvant des réponses, ce qui permet d’accroître sans cesse notre fonds de renseignements. Celui que l’on a surnommé le « magicien de la General Electric », Charles Steinmetz, a dit : « Il n’y a pas de sottes questions, et personne ne devient sot tant qu’il ne s’arrête pas de poser des questions ».

La curiosité est l’une des caractéristiques de la vigueur intellectuelle. Elle procède, au sens le plus noble du terme, d’un amour sincère du savoir. C’est l’esprit de recherche intellectuelle qui stimule la pensée vivante. Elle est la force secrète de ceux qui s’instruisent afin d’être capables de tirer eux-mêmes des conclusions des faits qu’ils apprennent.

Chacun se surprend à s’interroger sur les choses, et l’homme intelligent sait par expérience que la meilleure marche à suivre devant l’interrogation est de se mettre à la recherche d’une réponse ou d’une explication. Il ne considère pas les heures consacrées à cette recherche comme du temps rogné sur ses loisirs. Il est tragique de voir quelqu’un prétexter le « manque de temps » pour limiter sa réflexion et atrophier son entendement. Le précepteur de Néron affirmait que les loisirs qui ne servent pas à apprendre sont une sorte de mort, un tombeau vivant.

L’âge n’est pas un obstacle

Le point où l’on en sait assez est une destination où personne n’arrive jamais, mais chaque anniversaire doit marquer dans notre vie un perfectionnement en savoir et en sagesse. À l’âge de quatre-vingt-dix ans et devenu aveugle, Michel-Ange s’écriait en passant les mains sur les statues de Saint-Pierre de Rome : « J’en apprends encore ».

Tout en puisant dans le capital intellectuel que nous avons amassé pendant les jeunes années de notre vie, nous devons nous maintenir à la page afin de savoir de quoi parlent les nouvelles générations.

En obéissant à notre désir de connaître, nous nous protégeons contre l’immobilisme, cause d’aveulissement dans les affaires comme dans la vie privée. La rigidité d’esprit est un ennemi qu’il faut démasquer et détruire. Sinon, il ne reste qu’à s’ancrer dans le fanatisme, les préjugés et les idées vieillottes, puis à se demander un beau jour comment la vie nous a échappé.

L’existence peut être morne et vide de sens pour celui qui n’a pas réussi à apprendre que ce ne sont pas la parole et la discussion, mais l’observation et le contrôle qui distinguent vraiment l’homme intelligent. Développer son activité intellectuelle c’est progresser dans la voie du savoir, ce qui est l’un des plus grands plaisirs auquel on puisse atteindre.

Jadis quelqu’un frotta deux pièces de bois l’une contre l’autre et fit ainsi naître le feu ; essayez maintenant de frotter deux idées. Comparez les choses entre elles, remarquez par où elles se ressemblent et par où elles diffèrent, et faites jaillir une idée nouvelle.

Secouer sa torpeur intellectuelle, remuer des pensées, enflammer l’étincelle d’une nouvelle idée, voilà autant d’initiatives dont dispose celui qui veut satisfaire sa soif de connaître. Il se plaira à lire un livre qui offre matière à controverse et lui permet d’exercer son sens critique, combinant ainsi les dons naturels de son talent, de son intelligence et de son esprit avec les lumières que lui apporte son nouveau savoir.

Plus vous apprenez, plus vous avez de chances de prendre plaisir à cette opération, et plus vous avez de chances de faire des découvertes ou de relier des idées d’une manière qui ajoutera au bonheur de votre vie et accroîtra votre habileté à résoudre les problèmes.

Les génies diffèrent du commun des mortels parce qu’ils ont développé et accrû leur aptitude à réunir des idées et à formuler des vues nouvelles. Ils ont certes accumulé une grande réserve de faits, mais ils ont aussi aiguisé leur perceptivité de façon à pouvoir interpréter les faits bruts, y ajouter quelque chose de personnel et innover.

Pour atteindre à la perfection

La soif de connaître est le désir que nous portons en nous de parvenir au degré de perfection qu’il est en notre pouvoir d’atteindre. Le fait d’ajouter un peu de science à notre capital nous donne de l’assurance et nous raffermit dans notre volonté de saisir les occasions favorables.

Notre besoin de nous appuyer sur le savoir est plus grand qu’autrefois et va grandissant. Dans une démocratie, tout citoyen est appelé à porter un jugement sur des projets concernant le commerce, la santé publique, la défense nationale, l’économie, le droit et les moeurs. Combien mieux préparé n’est-il pas à prendre de bonnes décisions s’il possède des connaissances de base. Il saura tout au moins que ce ne sont pas là des problèmes nouveaux, mais que d’autres hommes les ont résolus, avec sagesse ou étourderie, dans le passé.

Pourquoi obéissons-nous à la soif de connaître des choses nouvelles ? Non seulement parce que le savoir est une fin utile en soi, mais aussi parce que l’action même de l’acquérir enrichit notre esprit et anime notre courage. Il n’est pas nécessaire que le savoir soit utilitaire pour mériter qu’on le poursuive. Recherché pour lui-même, le savoir apporte de riches et abondantes récompenses.

Tout ce que l’humanité a fait, pensé, vu, ressenti, découvert et imaginé, « le capital investi de la civilisation », finit par être imprimé dans les livres, et c’est là que nous conduit notre soif de connaître. Le choix est aussi vaste que la nature humaine. Que vous vouliez explorer l’histoire et la genèse de la musique, du cinéma ou de la tapisserie, l’évolution de la démocratie ou des droits de l’homme, les problèmes de l’adolescence, les principes du droit, l’anatomie des préjugés ou le bon usage de la langue, vous n’avez que l’embarras du choix : tout est là, dans les livres.

Polissez votre esprit

La lecture est un moyen de coudoyer les grands esprits, de polir votre intelligence en la frottant contre celle des autres. Elle exige cependant un certain intérêt de votre part. L’intérêt n’est ni dans les livres ni dans les événements ; c’est un sentiment intérieur, que l’on peut cultiver. Partout où se tourne notre curiosité, notre soif de connaître, là se trouve une source d’intérêt.

Ce qu’il y a de réconfortant dans la satisfaction de la soif de connaître, c’est qu’elle contribue à assurer la sérénité d’esprit. La lecture ne consiste pas à chercher une formule pour transformer notre vie, mais une échelle de valeurs pour orienter notre façon de vivre. Elle aide à donner un contenu substantiel à des idées aussi abstraites et parfois aussi troublantes que le bien et le mal, la justice et l’injustice.

La soif de nous renseigner sur la façon de diriger notre embarcation nous conduira dans de nombreuses branches du savoir. Ce qu’il y a de plus fascinant et de plus passionnant dans le cas des livres, c’est leur variété, et la largeur d’esprit avec laquelle nous les choisissons nous prépare, en nous enseignant la souplesse, à faire face à toutes les exigences des affaires et de la vie sociale.

Lire des livres variés c’est avoir l’impression de s’élever à une grande hauteur, d’où le paysage de la terre prend vraiment un sens. Nous y discernons que les sentiments qui divisent les hommes sont dus à des points de vue personnels, différents selon le milieu, la formation et la culture, les réactions diverses aux idées et aux événements.

Il est notoire que ce ne sont pas les choses qui troublent les hommes et les femmes, mais l’idée qu’ils s’en font. Le grand peintre allemand Holbein a fait un tableau sur lequel on discerne une étrange tache au premier plan. Vue d’un certain angle et de cet angle seulement, cette tache représente un crâne.

Un riche et vaste capital

Tout comme une découverte est le fruit de nombreuses expériences, de même une brillante idée intellectuelle résulte du rapprochement de bribes et d’éléments d’information, réunis par une pensée vivifiante.

L’imagination, l’invention et l’élaboration des hypothèses offrent leurs merveilleuses ressources à celui qui dispose d’un riche et vaste bagage de renseignements : riche par sa valeur intrinsèque et vaste en ce sens qu’il ne se borne pas aux choses banales de la vie et du travail quotidien.

L’inspiration ne se commande pas. On ne peut s’asseoir, le menton appuyé sur la main, comme Le Penseur de Rodin, et dire « je vais être inspiré ». Mais notre chance d’avoir une inspiration au moment critique s’accroît en enrichissant le répertoire de nos impressions et de nos idées.

Le fait d’avoir beaucoup lu ne veut pas dire que vous aurez la solution de tous les problèmes sur le bout de la langue, mais que vous saurez au moins où la chercher. Tout être humain a besoin d’une base de référence, d’une vue d’ensemble de l’existence pour guider sa réflexion.

La lecture vous amènera à examiner de nouveau les choses que vous considériez comme établies et à les mettre en question. Vous acquerrez alors de la souplesse d’esprit et vous envisagerez les choses de loin ; votre largeur de vue sera connue et respectée.

À la lecture doit succéder la réflexion. Pourquoi ne pas prévoir une heure par semaine pour laisser vagabonder votre esprit, non pas afin de rêvasser inutilement, mais de passer en revue mentalement les événements, les pensées et les idées des sept derniers jours et de les associer pour formuler une théorie ou élaborer une hypothèse ? La capacité de méditer sur ce qu’on a appris et compris dans une certaine mesure est l’un des aspects enrichissants de la satisfaction de notre soif de connaître.

C’est là une possibilité que l’homme est, de tous les animaux, le seul à posséder : garder une pensée à l’esprit tout en en étudiant les ramifications et les conséquences. Explorer quelque chose de cette façon est un acte créateur qui procure une joie véritable.

Quel genre de livres faut-il lire ?

En proposant une brève liste d’ouvrages comme point de départ pour celui qui désire satisfaire sa soif de connaître, le présent Bulletin n’a pas la prétention de prescrire les meilleurs livres, mais seulement d’indiquer les domaines qui serviront à assurer au lecteur une vue globale des choses et à l’amener à approfondir les sujets qui l’intéressent de façon particulière.

La philosophie. Un philosophe n’est pas un prophète porteur d’un message, mais un ami de la sagesse. Selon le grand philosophe Socrate, « l’homme qui est naturellement enclin à tâter de tous les domaines du savoir, à entreprendre l’étude avec plaisir … cet homme mérite à juste titre le nom de philosophe. »

La philosophie que le lecteur avisé trouve dans les livres n’est pas entièrement spéculative. Elle se rapporte à la vie vécue. Un groupe de voisins d’une localité de banlieue avaient décidé de réserver une soirée par semaine pour la lecture. Chacun, à tour de rôle, devait lire à haute voix un passage des Entretiens d’Épictète. Dès le premier soir, ils furent étonnés de voir combien les principes énoncés s’appliquaient au monde d’aujourd’hui et combien les pensées de ce philosophe les aidaient à comprendre les problèmes actuels.

Les mythes et les fables. Lorsque nous étions petits, nous savions qu’il y avait des ogres, des fées, des géants et un Bonhomme Noël. En vieillissant, nous n’avons pas renoncé à ce monde merveilleux, mais nous l’avons modifié. Les proverbes, les maximes et les leçons morales des fabulistes, qui ont joué un rôle dans l’évolution intellectuelle des peuples primitifs, ont survécu jusqu’à nos jours.

Les sciences. Il est possible, même à ceux qui n’ont ni le temps ni le désir de connaître les détails d’une discipline quelconque, de se mettre au fait des principes généraux et des progrès de la science. L’essentiel est d’en apprendre suffisamment sur le fondement des sciences pour comprendre ce que signifie leur évolution pour l’humanité.

L’esthétique. L’enthousiasme pour le beau ne peut exister que dans un esprit bien informé. Voilà pourquoi nous devons nous renseigner sur les divers arts : lorsque nous nous y intéressons, ils nous ouvrent des horizons capables de hausser notre niveau culturel. L’art et la musique ont une grande importance dans notre vie, soit en tant qu’activités spéciales par lesquelles nous saisissons la beauté, soit en tant que moyens d’exprimer des sentiments, des expériences, une inspiration, un idéal.

La poésie. Tout homme est un peu poète, même s’il ne fait ni vers ni rimes. On peut à la rigueur se passer de la poésie, mais sans elle la vie est moins belle et moins intense. En poésie, le mot propre importe. Aussi les personnes désireuses de développer leur aptitude à s’exprimer avec clarté, netteté et précision se font-elles une règle de lire des vers.

L’histoire. Comment quelqu’un pourrait-il aspirer à se comprendre et à comprendre les autres sans avoir promené ses regards sur la sagesse et la folie du passé ? Ne pas tenir compte de l’histoire, ce serait s’exposer au même danger que le médecin qui, refusant de s’occuper des premiers symptômes d’une maladie, ne traiterait que les affections manifestes du moment.

Le cours des progrès de l’humanité n’a pas suivi la ligne droite, mais un sentier tortueux aux longs et nombreux détours. Les renseignements glanés dans le récit des efforts déployés par nos devanciers pour surmonter les difficultés du voyage nous permettent de discerner l’essentiel dans les problèmes de notre temps et de laisser tomber l’accessoire et les à-côtés.

La biographie. On a vu des esprits médiocres renoncer à l’étude de la vie des grands hommes sous prétexte que les mêmes conditions ne s’appliquent pas dans leur cas. C’est peut-être là la raison de leur médiocrité. L’utilité de la biographie tient au fait qu’il se trouve en chaque homme quelque chose qu’il y a intérêt à apprendre. Ses erreurs n’ont pas à être répétées ; ses succès peuvent être une émulation. Ils nous permettent de nous instruire tout en nous épargnant les difficultés et les pertes de temps des expériences personnelles.

Les classiques. Un classique n’est pas une vieillerie parcheminée, mais une oeuvre qui a résisté au temps. La pierre de touche de la valeur littéraire, c’est la survie, qui elle-même témoigne d’une certaine unanimité. C’est dans les classiques que se trouve le trésor de la sagesse humaine accumulée à travers les siècles. En les lisant, on s’approprie en quelque sorte la grandeur des hommes qui les ont écrits.

Pour nous qui vivons dans une société gavée de sons et d’images, les classiques sont un refuge toujours à notre portée contre le tumulte. Dans un long et silencieux entretien les uns avec les autres, ces livres abordent les problèmes qui harcèlent les hommes depuis toujours et offrent au lecteur de précieux points de vue pour les résoudre.

Les lectures divertissantes. Les prés fleuris des livres légers exercent un attrait irrésistible sur certaines personnes. Elles prétendent qu’elles n’ont pas le temps de lire les grandes oeuvres, et pourtant elles le trouvent quand il s’agit de livres d’ordre inférieur. On dirait qu’elles sont si occupées à grignoter les hors-d’oeuvre qu’il leur est impossible d’attaquer le plat de résistance.

Les lecteurs sérieux sont beaucoup trop sages pour ne pas lire un livre divertissant de temps à autre, et il y a une foule de livres non sérieux qui méritent d’être lus pour se délasser ou pour passer le temps.

Une chose à faire peu après que l’on a décidé de recourir à la lecture pour satisfaire sa soif de connaître est de s’habituer à être assez ferme pour écarter les potins éphémères sur des choses idiotes et les nullités ; les mémoires de faits immémorables ; les vulgaires attraits des derniers dadas ; les pernicieux étalages de violence et de sexualité. « Ce livre, disait assez brutalement un critique à propos d’un écrit de ce genre, ne peut se tolérer que s’il n’y a rien d’autre à lire. »

Les traductions. Il est courant d’entendre des personnes instruites affirmer qu’il faut lire un livre dans l’original pour pouvoir l’apprécier, mais Emerson écrit : « Ce qui est vraiment excellent dans un livre est traduisible, qu’il s’agisse des finesses de l’esprit ou des sentiments humains en général. » L’auteur de Sherlock Holmes note que « la vie est trop brève pour lire les originaux lorsqu’il existe de bonnes traductions. » Et Alfred North Whitehead ajoute : « Presque tout ce qu’il y a de bon dans les livres se retrouve dans les traductions. »

Aucun livre n’a eu une influence aussi révolutionnaire ni un effet plus universel que la Bible. En deux mille ans, nous apprend la Société canadienne de la Bible, ce livre a été traduit en quelque 1,450 langues et dialectes. Les peuples de toutes races trouvent dans ces traductions des réponses aux grands problèmes qui affligent le monde : la guerre, l’immoralité, le crime, la délinquance juvénile, les préjugés religieux et raciaux, l’athéisme, le désespoir.

L’avantage du savoir

Quiconque recherche une devise à mettre sur son bureau ou à suspendre au-dessus de sa bibliothèque ne serait pas mal avisé d’opter pour quelque chose comme « J’en apprends toujours ». L’homme qui se rend compte qu’il ne sait pas tout montre par là même qu’il est intelligent. Sa volonté d’apprendre est un gage qu’il parera à la sensation de néant qui marque tant d’existences.

La soif de connaître est une force positive. Celui qui lui obéit s’assure une solide base de connaissances doublée du sens critique des valeurs. Il rejette le style de vie téléroman, qui se fonde sur les misères et les écarts de la société.

Cet heureux homme se façonne un esprit capable d’affronter les problèmes quotidiens du temps présent et d’envisager avec sérénité la perspective évoquée dans la langue merveilleuse de Santayana, dans Dominations et puissances : « Le firmament, tel que nous l’observons et mesurons son silence selon le rythme de notre coeur et de notre souffle, apparaît comme une merveille achevée et inchangeable ; pourtant, il brille, brûle et émet des ondes dans toutes les directions ; et l’on ignore combien de choses plus merveilleuses même que notre émerveillement il peut encore produire. »

Points de départ

La liste de livres ci-après n’est pas une liste des « meilleurs » livres, mais simplement un choix indicatif d’ouvrages de base. Tel lecteur estimera peut-être que l’Histoire de l’humanité de Wells lui apporte tout ce qu’il a besoin de savoir sur l’histoire générale, tandis que tel autre concluera que, comme La philosophie de Durant, elle l’amène à vouloir approfondir certains domaines. Aucun de ces livres n’est difficile à lire. Si vous ne les trouvez nulle part, demandez à une librairie de les commander pour vous.

L’art de lire : Comment lire ; Guide de lecture, Pierre Dournes, Paris, éditions de la Proue, 1947. Ce qu’il faut lire dans sa vie, Henri Mazel, Paris, Mercure de France, 1919.

Philosophie : Précis d’histoire de la philosophie, François Joseph Thonnard, Paris, Desclée, 1948. La conquête du bonheur, Bertrand Russell, Paris, Payot, 1951. Manuel d’Epictète, traduit en français par Guillaume du Vair, Paris, Plon, 1924.

Mythes et fables : La Fable antique, A. Busck, Copenhague, Busck, 1964. Fables, Jean de La Fontaine, Paris, Hachette, 1955. Contes d’Andersen, Montréal, Beauchemin. Cent dix-sept fables d’Esope, Paris, Club français du livre, 1963.

Sciences : Les conquêtes de la pensée scientifique, Gilbert Cohen, Paris, Dunod, 1963. La pensée scientifique moderne, Jean Ullmo, Paris, Flammarion, 1969.

Esthétique : Le nouveau répertoire Lyrique ; opéra, opéra-comique, opérette, Marcel Sénéchaud, Paris, Librairie théâtrale, 1952. L’Ecole des muses, Etienne Gilson, Paris, Jean Vries, 1951.

Poésie : La poétique d’Aristote, Daniel de Montmollin, Neuchâtel, H. Messellier, 1951. Image et métaphore, Pierre Chaminade, Paris, Bordas, 1930. Les plus beaux poèmes anglais et américains, René Lalou, Paris, Presses universitaires de France, 1945. La Poésie et nous, Michel van Schendel, Montréal, éd. de l’Hexagone, 1958.

Histoire : Survol de l’histoire du monde, René Sédillot, Paris, Fayard, 1949. Panorama de l’histoire universelle, Jacques-Henri Pirenne, Neuchâtel, La Baconnière, 1963.

Biographie : La société des grands esprits, Paul Sonday, Paris, Hazan, 1929.

Littérature : Les Oeuvres et les siècles, Arthur Nisin, Paris, éditions universitaires, 1960.

Religion : Les grandes religions, Emmanuel Aegerter, Paris, Presses universitaires de France, 1956.

Avoir ces livres sur ses rayons, c’est posséder une bibliothèque.